L’efficacité publicitaire en période de crise
En période de crise, se pose la question du bien-fondé de communiquer – ou pas.
Le contexte de la COVID-19 est-il adapté à un discours de marque ? Y a-t-il un risque de dégradation de l’image de marque ? L’attention des Français peut-elle encore se porter sur la publicité ?
C’est à ces questions que l’institut Kantar et la Régie 366 ont tenté de répondre en comparant les performances des campagnes diffusées en Presse Quotidienne Régionale (du 16 mars au 11 mai 2020) aux performances observées sur l’ensemble de l’année précédente.
Le pouvoir de persuasion court terme des campagnes durant le confinement est en augmentation moyenne de 5%. Il traduit une attention accrue des lecteurs aux contenus d’actualité orientés sur la vie quotidienne et un boost des intentions de se rendre en magasin.
Le pouvoir de persuasion long terme est quant à lui boosté en confinement avec une augmentation des scores de 20% en moyenne. Les messages publicitaires liés à la crise (RSE, solidarité, adaptation…) et parus durant cette période résonnent particulièrement et contribuent à nourrir l’image des marques dans la durée.
Les derniers chiffres sur les investissements publicitaires dépensés par media , présentés par le BUMP le 10 novembre, le montrent.
Alors que l’ensemble des medias a vu le nombre d’annonceurs chuter de 11 % de janvier à septembre, le PQR66 a gagné 20 % d’annonceurs sur la même période.
PQR66 : Ensemble des titres de Presse Quotidienne Régionale
Le Panel propriétaire de 366, opéré par KANTAR, constitué de 50.000 internautes représentatifs des Français de +18 ans
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