La fin du snack content ?
On parlait en 2022 des contenus en format snacking qui se développent en masse pour répondre à un Brand Content “fast and helpful”.
Les internautes n’ont plus le temps et les marques ont trouvé le moyen de maintenir le lien sans les ennuyer et en s’adaptant à leur temps disponible.
Le snack content a la côte. Mais face à cette infobésité de contenus et cette surconsommation de formats courts, arrive t-on à une overdose de contenu ?
Après avoir tout accéléré même notre consommation d’informations, arrive t-on au moment où on a besoin de ralentir ?
Le snack content est comme un amuse bouche avant le slow content
Le snack content, filmé en format vertical et facilement consommable, restera incontournable en 2024. Tiktok, shorts, réels, permettent de décliner simplement les contenus, et toucher de nouvelles cibles en maîtrisant les coûts.
Mais à sur-consommer du contenu et toujours plus de contenu, quel est le sens de tout ça ?
On fait face à une communication superficielle et expéditive à l’opposé des tendances de quête de sens, d’authenticité.
Le snack content peut également être un levier d’attraction vers le slow content. On attire ses cibles avec des formats courts, on se fait remarquer via des campagnes virales.
Car on observe toutefois un intérêt croissant pour les formats longs.
En 2024 on parlera de slow content ?
Et oui, après la course aux formats courts, les plateformes lancent des nouveaux formats plus longs. TikTok et le format 10 minutes, Instagram qui permet les réels jusqu’à 10 minutes.
Au revoir la quantité et bonjour la qualité !
Pourquoi envisager le slow content ?
La démarche, plus coûteuse, permet de produire du contenu à forte valeur ajoutée et, surtout, capable de fidéliser l’audience sur le long terme.
- du contenu qui apporte de la profondeur, du sens,
- des contenus exclusifs avec une identité propre qui vont porter un réel message,
- un contenu qui pourra être recyclé et réutilisé sous différentes formes et formats sur les plateformes
On ne propose plus uniquement du divertissement, fini les copies de trends par millier, on propose du contenu singulier.
Et si en 2024 on ralentissait notre production de contenus de marque pour miser sur la créativité et l’efficacité ?
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